Les yeux jaunes des crocodiles

5 octobre 2008

Les yeux jaunes des crocodiles

Ce livre est le dernier en date qui a réussi à me surprendre par sa profondeur et ses détails.
L'auteur, Katherine Pancol, est une femme qui a jonglé entre littérature et journalisme pendant des années, changeant de pays au gré des expériences de vie professionnelles et personnelles.
Les Yeux jaunes des Crocodiles a été publié en 2006 et a fait un véritable carton.
Tout d'abord, il faut vous dire que c'est un livre qui est assez long. Donc pour ceux qui sont allergiques aux grandes descriptions de personnages, et aux nombreuses pages qui vont avec, ça va être compliqué...
Moi-même j'ai abandonné sa lecture pendant quelques mois avant de m'y remettre au bord de la piscine cet été. Età ma grande surprise, j'ai avidement lu les derniers 3/4 en quelques jours.
Plantons le décor.
Joséphine est une maman pas très bien dans ses baskets qui a toujours vécu et travaillé dans l'ombre. Pur couonner le tout, elle vient de se faire plaquer par son mari chômeur (pour une autre femme, forcément) qui la laisse avec leurs deux filles et pas mal de dettes.
A l'opposé, Iris, sa soeur, très (trop) sûre d'elle, a une vie centrée autour de l'argent (de son mari) et des apparences.
En parallèle, vous suivrez également les péripéties du couple amoureux de Josiane et Marcel (qui ne sont autres que le beau-père d'Iris et Joséphine, et sa maîtresse).
Vous volerez aussi vers Antoine, le mari de Joséphine, dans sa nouvelle vie en Afrique avec sa maîtresse et ses crocodiles.
Et surtout, vous découvrirez le noeud de l'histoire qui se forme autour d'un grand pacte entre les deux soeurs (mais que je ne dévoilerai pas ici).

Pour conclure: ce roman est une grande saga contemporaine centrée autour des membres d'une même famille qui, comme c'est souvent le cas, ont du mal à s'écouter et se comprendre. Il nous montre que dans la vie, rien n'est acquis. Les personnes qui font de grandes choses ne sont pas forcément celles auxquelles on s'attend. Et surtout que chacun peut changer sa soi-disant destinée. Cela prend du temps, mais c'est faisable et c'est ce qui est rassurant.